AVEC OU SANS TRAVAIL NOUS NE SOMMES QUE LES ESCLAVES DU CAPITALISME
Ier
MAI: A BAS LA FETE DE L'ESCLAVAGE SALARIÉ !
Alors, joyeux fêtards, on va défiler dans la rue, tenus en laisse par là
main paternelle du “Capital“. On va nous promener comme des toutous dociles et nous allons pouvoir faire notre crotte syndicale hors des chiottes de l'usine ou du bureau, Surtout, n'oubliez pas
de lever la patte de plaisir lorsque vous entendrez les slogans jouissifs tels que “ A bas les patrons voyous !, Sauvons l’acier “Français“, A bas les licenciements “Financiers“
etc... "Qu'importe que la niche soit un bagne pourvu qu'on nous permette de nous y vautrer avec délectation".
Au lieu d'aboyer à la lune et de secouer nos colliers de
droite ou de gauche en jappant tristement lors de vos manifs et grèves de 24 heures bidons, il serait temps que vous compreniez frères esclaves que L'OS à RONGER EST POURRI DEPUIS LONGTEMPS, que le travail salarié fait de nous des ESCLAVES dont
même les maîtres n'avaient pas prévu uneTELLE SOUMISSION!
Consciemment ils se réjouissent de votre état et ne demandent
qu'une seule chose: pouvoir continuer à vous exploiter, à vous faire travailler, à pouvoir acheter (patrons et Etat) ou vous faire vendre (syndicats) votre force de travail contre un salaire qui
vous fera croire qu'ensuite vous pourrez vivre; il y va de leur vie» Mais vous, tous survivez à peine, d'ennui, de soumission, de fatigue, d'une existence qui prendra fin (ouf!) dans le cercueil béni par un clown aussi mort que vous . Serons-nous capables un jour de
mordre les couilles de tous ces avortons qui encensent le travail, qui y trouvent la dignité de l'homme, alors que LE TRAVAIL FORCÉ EST LA PLUS IGNOBLE CRAPULERIE QUE DES HOMMES “
AIENT "INVENTÉ" POUR PAIRE CHIER D'AUTRES HOMMES.
Qu'y a-t-il de beau et de noble d'être obligé de se lever à 6
h du matin, de prendre les transports en commun (on est vraiment transportés de- joie d'être tous des esclaves en commun!) comme du bétail qu'on mène à l'abattoir, et tous ces efforts grotesques
pour se retrouver sot et endormi à reproduire des gestes dont on ne ressent absolument pas le besoin car on est totalement étranger à l'activité qu'on nous impose comme une nécessité. Que
voulez-vous, c'est la vie! dira-t-on. Mais c'est le Capital qui nous impose cette "vie", qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes, qui nous fait dire par nos bouches et nos esprits aliénés par
lui que tout cela est immuable, dans l'ordre naturel des choses, éternel.
Tout cela est naturellement faux. ON PEUT EN FINIR AVEC TOUTE CETTE MERDE CAPITALISTE: sortons de nos chenils et imposons la société sans classe, sans travail salarié, où il ne sera plus
nécessaire de vendre sa force de travail pour vivre enfin.
DE CHACUN SELON SES CAPACITÉS, A CHACUN SELON SES BESOINS.
Ne suivez PAS les ordres des syndicats ! Détruisez vos cartes syndicales et prenez
enfin vos problèmes en main.
Ce n'est PAS contre ce
qu'on appelle la "crise" qu'il faut se battre, c'est CONTRE L'EXPLOITATION
CAPITALISTE.
FIN DU SALARIAT = FIN DU CHOMAGE !
Ce n’est PAS contre ce
qu’on appelle “le racisme“ qu’il faut se battre, c’est CONTRE TOUTES LES FRONTIERES DES NATIONS DU
CAPITALISME qui parquent nos frères, nos soeurs comme un cheptel, nous
empêchant de RÉALISER UNE VÉRITABLE COMMUNAUTÉ HUMAINE !
L’ABOLITION DES FRONTIERES ET DES NATIONS = FIN DU RACISME !
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS,
SUPPRIMEZ LES ARMÉES. LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES,
LE TRAVAIL SALARIÉ!
, ARMES, POUVOIR, ÉCONOMIE AU PROLÉTARIAT!
F. O. R Continuité Avril – Mai 2012.