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Affirmez vos positions !

Camarade,

 

Utilise les tracts et les articles de ce blog, ils ne sont la propriété de personne, ils ne font que refléter  les positions  d'une classe qui vit, qui lutte pour supprimer sa propre condition de salariée. Diffuse ces textes, discute-les, reproduis-les. 

Soyons le ferment ouvrier révolutionnaire et  lançons  nous  à l'assaut  du capitalisme qui  nous  exploite et nous opprime du nord au sud  de  l'est  à l'ouest !

PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS,
SUPPRIMEZ
LES ARMEES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIERES, LE TRAVAIL SALARIE !
ARMES, POUVOIR, ECONOMIE AU PROLETARIAT !

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Les Nôtres

Ses camarades qui ne sont plus, mais qui par leur travail de militants révolutionnaires sont et seront, enrichissant par-delà de nous la mémoire accumulée de toute leur expérience de lutte, cuirassant le futur afin de nous armer dans nos combats jusqu'au triomphe de la révolution sociale pour qu’enfin se réalise la véritable communauté humaine. Vive la  révolution sociale !

 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 19:46

Les syndicats ont décrété une grève perlée pour vous les cheminots et aujourd'hui votre grève devient de jour en jour impopulaire, accentuée par les propos des merdes-média télévisuelles et reprises par la presse bourgeoise. Mais nous devons dire aux cheminots que si impopularité il y a, elle est aussi due par votre soumission aux directives syndicales qui vous ont berné d'A a Z

LES SYNDICATS ONT FAIT DE VOUS DES FOURBES

 

Nombreux secteurs en lutte ont essayé de se joindre à "votre" lutte, mais toutes les tentatives ont aussitôt été écartées physiquement par les bonzes syndicalistes lors des manifestations ! Les syndicats, ont empêché d'unifier les luttes, car ils savent que les grèves qui se solidarisent sont les plus dangereuses pour le capitalisme. Et vous les cheminots, vous n'avez pas levé le petit doigt pour empêcher de telles saloperies!,

Vous avez toléré et obéi aux ordres des chiens garde du capitalisme, cette attitude ne vous honore pas, votre comportement a fait de vous et de votre "corporation" la fraction la plus anti-ouvrière.


REGARDEZ-NOUS BORDEL DE MERDE ! AVONS-NOUS DES GUEULES DE NANTIS OU DE PROVOCATEURS ?

Les syndicats ont refusé la convergence des luttes, ils vous ont dit que c'était la lutte d'une corporation celle des cheminots et biens nous vous disons qu'avec de tels comportements, c'est la défaite assurée pour vous les cheminots, mais c'est aussi la défaite de toutes les luttes actuellement menées par nos sœurs et frères de classes, ceux des hôpitaux, des Ehpad, des Ford, de Doux, d'Air France, de Carrefour, de Castorama et Brico Dépôt, les étudiants, les retraités, les précaires, les chômeurs, etc. C'était l'occasion d'une solidarité indispensable pour faire fléchir l'arrogance d'un pouvoir d'une bourgeoisie belliqueuse ! Les syndicats vous ont manipulé pour consolider "leur pouvoir" de marchands de chair à cracher de la plus-value ! 

 

L'offensive menée par l'appareil de l'État est aussi une guerre sociale menée par le Conseil de l'Union européenne dans le cadre d'une "harmonisation" des politiques économiques Européenne, c'est donc une guerre de classe déclarée contre toute la classe ouvrière Européenne, nous devons donc tout faire pour unifier nos luttes par-delà les frontières à celles menées actuellement dans toute l'Europe.

 

LE  CORPORATISME EST UN TERRAIN POURRI

 

Les syndicats vous ont enfermés sur le terrain pourri du corporatisme et de votre statut qui vous lient à l'économie nationale en vous flattant d'être de "bons salariés" responsables soucieux de l'entreprise nationale et de sa bonne gestion. Votre exploitation n'a rien de spécifique à la nôtre, l'unification de nos luttes contre les projets des lois du gouvernement Macron, imposait une rupture totale avec tous les syndicats, qui non seulement ont saboté toute possibilité d'en découdre, mais ont prouvé chaque jour leur duplicité et leur complicité avec l'État.

Macron a misé sur l'usure dans la durée, les syndicats ont pris le même chemin, celui qui vous a conduit à la résignation sans jamais remettre en cause vos conditions d'esclaves salariés. En vous séparant de l'unité de classe c'est-à-dire ce qui constitue notre force, vous avez saboté votre lutte et celle de tous les autres secteurs qui auraient pu envisager une grève générale et un tout autre combat.

 

AVEC L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DETRUIT

Nous ne devons plus nous contenter d'exprimer notre colère, nous devons passer à une véritable guerre de classe contre toutes les pourritures qui vivent de notre esclavage, que ce soient les syndicats aux bottes de l'État à celle de cette arrogante bourgeoisie des patrons et de ses actionnaires qui se gavent des richesses que nous produisons. Les sacrifices sous les coups de trique, ça suffit ! Notre sort ne doit pas dépendre des avatars d'une économie pourrie dans laquelle nous sommes exploités, méprisés, achetés ou rejetés comme de vulgaires marchandises, traités comme du bétail. Nous devons nous organiser en dehors de toute légalité et contre tous les syndicats en les affrontant pour sortir des objectifs réactionnaires dans lesquels ils nous enferment.

 

REFUSONS DONC D'ORS ET DÉJÀ TOUTE CAUTION OU APPUI AUX MANIFESTATIONS SYNDICALES -  AVEC L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DÉTRUIT.

 

 

SITUATION  EN FRANCE

RÉSUME D'UNE NON-LUTTE, L'IMPOSTURE SYNDICALE !

 

Les syndicats protestaient contre les projets de réformes du gouvernement concernant la SNCF et le statut des 146.000 cheminots, proche de celui des fonctionnaires. L'enjeu du gouvernement, étant de destituer les futurs cheminots de leur statut et du régime de retraite jusqu'alors spécifique à leur corporation ; exemple l'avantage de l'âge du départ à la retraite à 57 ans, et la garantie de l'emploi. Il est aussi évident que l'objectif de l'état est de passer le secteur ferroviaire aux capitaux privés avec un personnel doté d'une "convention collective"  depuis longtemps peaufiné par les syndicats.  

 

Les objectifs visés par les syndicats, c'est la négociation, peu leur importe le contenu, ils se contenteront d'une convention collective pour les futurs cheminots et peut-être même pour ceux qui n'ont que quatre ou cinq ans d’ancienneté. Ces objectifs sont déjà ancrés dans les têtes et ne sont même pas remis en cause par les cheminots. Mais ce qu'il faut voir et comprendre du véritable enjeu que représente la SNCF pour les syndicats, c'est la perte de l'un de ses derniers bastions, celui qui a la possibilité de paralyser l'économie du pays. Autrement dit la grève des cheminots n'était  pour les syndicats que le baroud d'honneur  et celui d'une  imposture pour les cheminots

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 14:28

 

LA GREVE Á TEMPS PARTIEL. 


Une manœuvre on ne peu plus machiavélique pour décourager et désolidariser l'unité nécessaire pour que notre classe reprenne confiance en sa force. Trois jours de grève par semaine d'avril à juin. Nombreux seront les employé-e-s dans l'impossibilité de faire grève, qui resteront dormir à proximité de leur lieu de travail voir même sur leurs lieux de travail.

LES SYNDICATS SONT LES FOSSOYEURS DE NOS LUTTES

 

Rendre une grève impopulaire voilà comment on torpille une lutte avant même qu'elle ne commence. Là où le mécontentement n'a jamais été aussi profond dans la population, les syndicats isole la lutte en cantonnant la grève aux seuls cheminots, par des "grèvettes" planifiées de trois jours par semaine pendant trois mois soit 36 jours, autant dire que rien ne bloquera la production dans les bastions du capitalisme, mais qui ne manquera pas de faire monter la colère des usagers qui se retourneront contre les cheminots, contre leurs frères de classe. Il en est de même de l'ambigüité distillé par les syndicats autour de la défense des "droits acquis", qui rappelons-le n'existe pas, le droit n'étant qu'un rapport de classe, "accordé ou supprimé" par la classe qui domine, il n'est en réalité qu'un vestige de la division de notre classe du siècle dernier. 

 

On ne peut pas faire l'impasse sur  la complicité des syndicats qui n'ont pas levé le petit doigt lors des dispositions de la SNCF sur le sale boulot des agents de contrôle de la SNCF en tenue civile confondu parmi les usagers pour prendre les fraudeurs en flagrant délit, il en va de même des agents de contrôle de la SNCF en civil et armés (la SUGE pour la RATP, le GPSR pour la SNCF) Est-ce là  aussi les "droits acquis" des cheminots ? Ou le statut des flics SNCF !

 

LES SYNDICATS SE FOUTENT DE NOTRE GUEULE !

DÉBORDONS LES SYNDICATS.

 

Ce n'est pas aux syndicats d'organiser nos luttes, c'est a nous de prendre l'initiative du combat en dehors des syndicats et contre eux s'ils s'acharnent à faire obstacle à nos luttes. Unissons nos luttes. Notre force est dans notre solidarité de classe avec les laissés-pour-compte, les retraités, les précaires, les chômeurs, les Ford, les Ehpad, les Pimkie, Carrefour, Pages jaunes, La Poste, Castorama, Brico Dépôt, ceux du Groupe Doux, les enseignants, les Hôpitaux et l'ensemble des fonctionnaires, et par-delà des frontières nationales avec nos frères de classe, les cheminots de la SNCB, contre la réforme des pensions du service public en Belgique, etc. 

 

La seule réponse que la classe ouvrière doit porter aux attaques de la bourgeoisie, est de riposter par une attaque d'une toute autre envergure, nous ne devons pas être sur la défensive, mais bien de passer à l'offensive. La classe ouvrière doit mener ses luttes en exigeant :

" La répartition du travail entre tous, actifs et chômeurs, avec une réduction massive du temps de travail et sans diminution de salaire. " Cette dernière viserait à la fois à la recomposition de l'unité et a sa solidarité de classe et a démasquer la félonie des syndicats et de toute cette merde de gauche bourgeoise. Certes, là n'est pas le sésame, mais nous défions toutes les crapules de reprendre à leurs comptes de telles perspectives ! Cet ultimatum n'est ni économique ni démocratique, il est social et nous ne demandons pas mieux qu'il soit dépassé. 

 

SEULE UNE GRÈVE GÉNÉRALE :

 

En unifiant toute la population peut créer le rapport de force capable de mettre à mal les patrons et les syndicats. Il faut, lorsqu'une grève éclate, refuser de s'enfermer sur le lieu de travail et les poisons que sont les corporations. La solidarité de classe se gagne par la lutte et dans la rue. Ne laissons plus personne négocier à notre place, pour agir, organisons-nous, rompons avec les revendications particulières et isolées. Prenons nos luttes en main dans cette perspective aucune de nos luttes ne sera une défaite, car nous serons chaque fois plus conscients de notre force et de la nécessité d'une solidarité sans faille.

PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS, SUPPRIMEZ LES ARMÉES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ !

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 13:32

Assez des boniments sur le redressement économique qu’on nous balance pour justifier la suppression des 120 000 postes dans la fonction publique, la politique de Macron est celle des bourgeois, celle des capitalistes qui n'ont d'autre solution que de nous jeter à la rue, pour faire plus de profit. Voilà comment l'indice de la "reprise économique" se met en place, sur le dos de ceux que Macron traite de "fainéants"!


L'état veut privatiser la SNCF pour en faire une machine à faire du cash, mais pour ça  Macron doit rassurer (ses amis) les capitalistes qui espèrent beaucoup de cette privatisation, a la seule condition de faire le sale boulot des licenciements par l'État et ses valets, les négociateurs de profession, c'est-à-dire les syndicats et partis de la gauche bourgeoise inclus, qui même dans l'agonie n'en demeure pas moins nos ennemis de toujours.

 

À écouter les discours ouvriéristes, ce n'est que les intérêts des bourgeois qu'ils défendent, ainsi le trotskiste Besancenot du NPA dénonce des stratégies économiques désastreuses de la part des directions de La Poste et de la SNCF, est-ce là le discours d'un communiste ou celui d'un consultant en stratégie commerciale ? 

De l'autre côté le double langage des opportunistes de la CGT, Martinez n'est pas opposé à une privatisation d'une partie de la SNCF qui selon lui pourrait être bénéfique", et celle de Laurent Brun secrétaire général de la CGT Cheminots (Inscrit au P"C") lui est contre la privatisation ! Est-ce là la défense des intérêts de la classe ouvrière ?

Inutile d'énumérer les propositions des autres syndicats qui on a quelques subtilités près sont toutes plus nauséabondes les unes que les autres. Leur préoccupation n'est pas celle de notre exploitation, mais celle de la gestion et de la rentabilité capitaliste qu'elle soit étatique ou privé

 

QU'ELLE SOIT BONNE OU MAUVAISE, LA GESTION DU CAPITAL ON S'EN FOUT !


"Tous leurs chiffres et toutes leurs statistiques tendant à prouver qu'un compromis est nécessaire, que "le changement" n'est possible que graduellement ne sont que purs mensonges au service de l'intérêt capitaliste. Seuls nos intérêts de classe doivent compter et nous devrons les imposer par notre organisation indépendante face à tous ceux (droite, gauche, extrême-gauche, syndicats) qui au nom des impossibilités économiques de l'entreprise ou de la nation veulent faire de nous une masse inerte, soumise et agenouillée devant l'intérêt national."

 

LES GABEGIES DES PREMIERS DE CORDÉE ON S'EN FOUT !

 

La raison de notre grève ne doit pas être limitée aux seuls cheminots. Notre force est dans notre solidarité de classe avec les laissés-pour-compte, les retraités, les précaires, les chômeurs,  les Ford, les Ehpad, les Pimkie, Carrefour , Pages jaunes, La poste, Castorama, Brico Dépôt, les enseignants, les Hôpitaux et l'ensemble des fonctionnaires, et par-delà des frontières nationales avec nos frères de classe, les cheminots de la SNCB, contre la réforme des pensions du service public en Belgique etc. Sortons des limites imposées par les syndicats prêts à négocier et à signer n’importe quel accord dans notre dos ! Ne laissons pas les syndicats nous encadrer "dans ce qu'ils appellent les limites du raisonnable" ! 

 

Après la liberté de licencier, élargie par les ordonnances de Macron, Whirlpool et Castorama, disent merde à la France et merci à Macron en jetant à la rue plus de 750 ouvriers et ouvrières, pour exploiter à moindre coût nos frères de classe en Pologne. Doit-on parler de l'hypocrisie de l'Union européenne qui prétend maintenir  la "pression" sur la Pologne, accusée d'entorse à l'Etat de droit. (La bonne blague... La bourgeoisie nous montre tous les jours qu'elle n'a pas de patrie… Eh bien nous non plus, disons une bonne fois pour toutes : 

 

MERDE A L'ÉCONOMIE NATIONALE ! MERDE A L'UNION EUROPÉENNE!

 

Alors si nous ne voulons pas grossir la cohorte des précarisé-e-s, nous ne devons pas nous tromper de cible, dirigeons bien notre colère et restons internationalement solidaire avec tous nos frères et sœurs en luttant contre la dictature de ce système mondial. Aujourd'hui ce n'est plus le monde du "travail" qui doit se battre pour sauvegarder ses conditions ! C'est contre notre condition de classe tout court que nous devons combattre pour en finir une bonne fois pour toutes.

 

Prenons notre destin en mains, si nous ne voulons pas rester une classe d'esclaves, une seule solution s’offre à nous : lutter pour ne plus avoir à le faire ! Pour nous, il n'y aura pas de mer à traverser ! Les communistes n'ont rien à cacher, ils ne sont ni des utopistes ni des doux rêveurs, ils ne font qu'affirmer les tâches qui incombent à leur classe,  LA RÉVOLUTION SOCIALE 

 

VIVE LA COMMUNAUTÉ HUMAINE MONDIALE, A BAS LA PRODUCTION MARCHANDE, PRODUISONS POUR LA SATISFACTION DE NOS BESOINS ET CELLE DE L'HUMANITÉ TOUT ENTIÈRE.

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 21:32

La bourgeoisie s'acharne depuis des siècles à se maintenir, à maintenir les conditions qui nous contraignent de vendre notre force de travail pour un salaire de misère et qui lui permettent de nous jeter dans une misère plus grande encore au cas où elle n'aurait plus besoin de nous pour la servir. Notre condition d'existence est donc liée aux aléas économiques de ce système ou encore comme dans les siècles passés au bon vouloir du maître "le grand bourgeois", c'est pourquoi la "précarité" est fille de "l'esclavage salarié", tel est notre condition sociale dans le rapport de domination de cette classe de bourgeois . Cela étant dit, si le salariat a pu se maintenir malgré les deux boucheries mondiales et autres turbulences économiques jusqu'au siècle dernier, ce n'est plus vrai aujourd'hui.

 

INSÉCURITÉ ET ANGOISSE, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE !

 

Les nouveaux moyens de production et leur technique se dispensent d'une main-d’œuvre qualifiée, ce qui engendre un rapport de domination sans précédent dans l'histoire de l'humanité ouvrant paradoxalement l'ère de la "modernité" en ce qui concerne "les moyens de production" d'une classe bourgeoisie "décadente". Décadente dans le sens ou le système économique qu'elle s'est donné est en complète inadéquation avec les forces de productions "le prolétariat" et les moyens des productions.

 

Comprendre que le capital n’est pas un "propriétaire" mais une notion économique, un rapport social : celui qui s’établit entre la classe qui achète la force de travail et la classe non-propriétaire qui est obligée de vendre sa force de travail parce c’est son unique moyen de subsistance. Ce conflit devient donc socialement ingérable pour la classe bourgeoise et la totalité de son système. Cette société ayant atteint l'extrême limite de son projet historique, toute tentative de sa part pour se maintenir ne peut se faire qu'au détriment absolu des forces productives, "le prolétariat", d'abord par la précarité et dans un second temps, si rien ne l'arrête avant, la pire des paupérisations ou la pire catastrophe mondialisée.

 

Lorsque nous disons que les forces productives, "le prolétariat", dans l'économie capitaliste sont devenues excédentaires par rapport aux performances de nouveaux moyens de production, nous ne disons pas, comme le font certains intellectuels bourgeois, que le prolétariat n'existerait plus, bien au contraire. Le capitalisme a besoin de l’existence d'un prolétariat (cela n'implique pas le plein emploi) pour produire la plus-value et ainsi assurer sa survivance. Nous affirmons seulement, que les conditions objectives, sont non seulement réunies pour une transformation radicale de la société, mais que faute d'une révolution sociale, les tâches historiques qui incombent au prolétariat, ne peuvent que se retourner contre lui !

 

Nous rappelons ici, que le prolétariat n'est révolutionnaire qu'historiquement, d’où l'extrême importance pour les communistes révolutionnaires d'œuvrer de toutes leurs forces de toutes leurs convictions, à se faire entendre auprès de notre classe, en tout lieu et par tous les moyens, combattre les pacificateurs syndicaux, les dénoncer et pour ce qu'ils sont, des parasites grassement payés au service du consensus, c'est-à-dire de la bourgeoisie !

 

 

AUX CONTRATS TRÈS FLEXIBLES, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE !

 

Aujourd'hui, l'inaction de la classe ouvrière peut se comprend par la situation générale des salariés devenus tous "précarisable". La peur d'être du jour au lendemain précarisée, alors que nos situations se dégradent de jour en jour par le chantage à l'emploi, l'augmentation du temps de travail non payé, l'accroissement des cadences, les brimades et les menaces de délocalisation, et autres dépôt de bilan. Malgré ce constat de dégradation de nos conditions qui s'amplifient et qui finiront inéluctablement par jeter une partie d'entre nous dans cette précarité, nous sommes bien obligés de constater que ce poids pèse psychologiquement sur l'ensemble de la classe ouvrière et atteint son objectif, engendré la "soumission"… Alors qu'en réalité, c'est l’ensemble des pays impliqués dans l'enfumage de la" mondialisation" qui sont en proie à la précarité.

 

Que l’on songe à l’Allemagne et aux « mini-jobs » rémunérés à 1,5 euro de l’heure, que l’on pense au Portugal les fameux « reçus verts », des emplois précaires qui ne donnent droit à aucun jour de congé, ou les employés doivent payer eux-mêmes leurs charges sociales, ou à l’Espagne où nombre de personnes qui hier encore travaillaient, avaient un logement se sont retrouvées au chômage et à la rue. Cette situation vaut plus encore pour la Grèce où des économies financières drastiques reposent sur les plus démunis de notre classe. En Italie, ou chaque mois, on voit l’éclosion de nouveaux contrats exceptionnels : « Contrat de projet », « contrat intermittent », « prestation de services »… Des contrats de merde, pour mieux camoufler la précarité de l’existence et, mieux nous berner par des statistiques mensongères ! En France en février 2017, d'après le rapport complet de la DARES, de onze pages, et étudié scrupuleusement par www.agoravox.fr. D'après leur calcul, nous serions plus de 11 millions de demandeurs d'emploi en France, et de travailleurs pauvres occasionnels. Inutile de préciser que pour les officines de l'état, nous ne serions à peine 4 millions !

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-fevrier-191071

 

 

TOUT COMBAT QUI CE FRACTIONNE DE SON UNITÉ DE CLASSE

EST VOUÉ A L'ÉCHEC

 

K.Marx dans sa polémique avec P-J Proudhon, voyait dans " la misère, le côté révolutionnaire, subversif, qui devait renverser la société ancienne”. Citation maintes fois reprises, comme un psaume par tous les curetons de la théo-marxologie. Nous réfutons ces présupposés, et posons la question suivante "Que pourrions-nous attendre de la subversivité venue de la misère? Et que serait la conscience révolutionnaire de cette partie de la population?

 

Combien de révoltes conduites par des "miséreux" avons-nous vues écrasées par les pouvoirs et leurs forces de répression spécialement conçue pour en venir à bout ! Nous ne devons pas attendre que la misère engendrée par la précarité fractionne notre classe en nous désocialisant et nous écrase sans avoir livré le moindre combat. Si la misère avait les vertus que Marx lui prêtait, nous ne serions pas à palabrer sur l'urgente nécessité de la révolution sociale. Nous, nous préférons le poing levé de la lutte et de la colère à celle de la main tendue de la misère, prête à vendre son âme au démon bourgeois pour un écu.

 

Les tâches des communistes révolutionnaires sont plus que jamais nécessaires, elles doivent être axées sur l'unité internationale de notre classe, ce qui est d'autant plus difficile, qu'aujourd'hui, cette situation de "précarisable" et précarisé(e)s paralyse toute unité d'action et plus encore celle de la solidarité de classe, C’est au sein même de la classe dont nous faisons partie que doit se trouver les lignes de rupture avec les chaînes des "consensus des syndicats et du Capital". Pour établir de nouveaux rapports sociaux, les attaques contre le capitalisme doivent déjà contenir la finalité de ce pourquoi nous luttons, "la révolution sociale".

 

Aujourd'hui, un vaste champ d'action s'ouvre à nous avec la disparition physique des philistins de l'aile gauche du capitalisme, nous devons tout mettre en œuvre pour constituer un véritable pôle d'action sur une base claire (à définir) pour que chacun d'entre nous puisse agir et intervenir dans toutes les luttes (des tracts pourraient être publiés sur le net et mis à la disposition de tous) nous devons être prêts, nous savons que ce gouvernement avec la complicité des syndicats vont magouiller notre sort en coulisses et que ces mêmes syndicats auront encore le toupet de nous la jouer dans leur éternelle mascarade de manifestation, si nous sommes, ce que nous prétendons être, alors nous devons plus que jamais agir et réagir vite, non seulement pour que notre classe se réapproprie de ses luttes, mais qu'elle s'affirme et s'émancipe de toutes les entraves, en premier lieu celle des syndicats ! Ne renvoyons pas notre classe dans les ténèbres pour des siècles et des siècles, telle est la responsabilité qui incombe aux communistes révolutionnaires, telle est la responsabilité de son avant-garde.

 

L'ÉTAT DES LIEUX EST SANS APPEL

 

Les réformes que veut faire passer ce gouvernement et la classe qu'il représente, sont des réformes sur ses faiblesses, l'inadéquation de son système social fondé sur l'exploitation d'une majorité de travailleurs, s'effrite de jour en jour par une somme de disposition qui ressemble plus à des soins palliatifs qu'a de véritables solutions devenue caduque. Face a des stratégies capitalistes qui n'ont que faire de la nation ; sous-traitance, délocalisation d'unités de production, la course folle vers des contrées où les coûts de production sont les moins chers, mais qui s'épuisent au bout de quelques années. L'état n'est là que pour renflouer les pertes financières ponctionnées sur le dos de la classe ouvrière et par des endettements… qu'aucun d'entre eux ne sera en mesure de rembourser ! Quant à la réforme du code du travail qu'ils veulent faire payer sur le dos de la classe ouvrière, est une autre solution envisagée pour pallier la désorganisation sociale autant que structurelle d'un capitalisme mondialisé.

 

CEUX QUI CHERCHENT UN CONSENSUS AVEC LE CAPITAL, TRAHISSENT LA CLASSE OUVRIERE!

 

Les revendications qui seraient susceptibles de déboucher sur une conscience plus large auront toujours nôtres appui. Il ne s’agit pas là d’une hiérarchisation, mais nous renonçons de raisonner en termes de défense des droits acquis, car le travail de sape des syndicats et des résidus de l'aile “gauche bourgeoise“ sera alors trop facile de répondre « qu’ils sont eux-mêmes désolés, mais que la crise fait qu’il faut négocier, qu’on a plus les moyens, on a pas trop le choix, ou encore qu’il faut savoir arrêter une grève et accepter de travailler plus pour être de moins en moins rémunérées », si non que l'entreprise va se délocaliser" on connaît la chanson maintes fois reprise en chœur par le patronat et les syndicats, sauf que cela n'empêche pas les délocalisations ou la fermeture par dépôt de bilan, et que comme a chaque fois, nous nous retrouvons être les dindons de la farce…

 

Chantage et manipulation ont pour objet nous monter contre nos frères de classe d'une autre partie du monde. Le fait de nous opposer aux capitalismes lorsqu'ils délocalisent leurs unités de production ne doit pas laisser à penser que nous nous opposons à nos frères et sœurs de classe, là ou le capital décide de s'installer, bien au contraire, nous devons leur faire connaitre ce qu'il adviendra lorsqu' à leur tour, ils subiront le même sort ! L'aspect de lutte ne doit pas voiler notre internationalisme prolétarien partout ou on essaye de nous mettre en concurrence "notre classe est une et indivisible". Ceux qui appellent à des revendications constructives ceux-là ne sont pas nos frères de classe. On nous fait marcher avec les serviteurs du capitalisme, ceux qui maintiennent la lutte du prolétariat dans des limites acceptables pour la bourgeoisie.

La seule réponse que la classe ouvrière doit porter aux attaques de la bourgeoisie, est de répondre par une autre attaque d'une toute autre envergure, nous ne devons pas être sur la défensive, mais bien de passer à l'offensive. À la réforme du code du travail, la classe ouvrière doit orienter la plus pertinente de ses attaques.
" La répartition du travail entre tous, actifs et chômeurs, avec une réduction massive du temps de travail et sans diminution de salaire. " Cette dernière vise à la fois à la recomposition de l'unité prolétarienne et la nécessité de la révolution sociale. Certes, là n'est pas le sésame, mais nous défions toutes les crapules de reprendre à leurs comptes de telles perspectives ! Cet ultimatum n'est ni économique ni démocratique, il est social et nous ne demandons pas mieux qu'il soit dépassé.

 

Les reproches qui nous sont maintes fois formulés sont ceux de « notre volontarisme de mettre en avant la nécessité de la révolution sociale » et de négliger les luttes revendicatives d’ordre économique ou pseudo-démocratique ! Autrement dit, eux“ seraient des réalistes et “nous“ des doux rêveurs “idéalistes“ ! Nous répondons à nos détracteurs pour l'unième fois, de quelles revendications parlez-vous ? - celles qui consistent à réclamer ce qui étaient hier considérés comme acquissent et qui ont été reprissent l'avant vieille par la bourgeoisie ? Sinon de quoi parle-t-on !

 

Les tâches des communistes révolutionnaires sont de faire en sorte de mettre en avant ce qui s'inscrit vers notre émancipation et non à ce qui nous lie à l'esclavage salarié. Lorsque le prolétariat s'oppose aux licenciements, il ne cherche pas à s'émanciper de son esclavage, lorsqu'il défend la conservation du code du travail, il ne fait que défendre la réglementation bourgeoise de son exploitation, etc. Cela ne signifie pas que ces revendications n'auront pas notre soutien, mais ce soutien ne peut se dispenser d'être critique, quel que soit le résultat, ce qui sera gagné en matière de lutte (autre que la solidarité dans la lutte) sera si tôt perdu en termes de droit. (La bourgeoisie ne renoncera jamais à récupérer par le droit ce qu'elle a perdu par les luttes ouvrières.

UN PEU DE MARXISME, ET ÇA REPART !

 

La praxis considère dans une unité indissoluble le projet d'émancipation, la critique de l'existant (au sens marxiste, c'est-à-dire en tant qu'ensemble des conditions d'existence) et la connaissance de la réalité à transformer. Il s'en suit la nécessité pour les communistes d'avoir toujours à l'esprit une solidarité critique des luttes de sa classe. Rappeler sans cesse qu'en système capitaliste, rien n'est acquis en terme de droit mais obtenu en terme de lutte et donc un éternel combat, mais surtout un éternel recommencement qu'il ne s'agit pas d'oublier.

 

En effet, au moment où les conditions matérielles objectives sont réunies pour là transformation communiste de la société, tout organisme de masse qui se maintient en période de "paix sociale, comme par exemple les syndicats asservisseurs, spécialistes du consensus " est forcément réactionnaire. En effet, la révolution sociale étant elle seule à l'ordre du jour, une organisation prolétarienne dès qu'elle acquiert une certaine influence l'utilise pour détruire le capitalisme et donc empêche là "paix sociale ". Les révolutionnaires doivent donc combattre toute idée d'appui même critique au syndicat, mais au contraire les démasquer, les combattre et s'organiser sur des positions révolutionnaires qui conjuguées à l'action de classe sont seules garantes de l'unité prolétarienne, de la révolution et du communisme.


Le capitalisme est de mort lente, capable de nous entraîner dans son tombeau, une chose est certaine, c'est qu'il ne nous remettra pas les clefs de la boutique sans rien tenter, alors aidons le à crever !

 

A BAS LE SYSTÈME CAPITALISTE !

VIVE LA RÉVOLUTION SOCIALE INTERNATIONALE

PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS, SUPPRIMEZ LES ARMÉES, LES POLICES,

LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ !

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 18:55

LE CAPITALISME SE NOURRIT DE NOTRE SANG, LA BOURGEOISIE DE NOTRE SUEUR, LES POLITICIENS DE NOTRE CONNERIE,

ÇA A TOUJOURS ÉTÉ COMME ÇA ET ÇA LE RESTERA TANT QUE NOUS NE PRENDRONS PAS EN MAIN NOTRE DESTIN DE CLASSE INTERNATIONALE

 

 

Ce ne sont pas seulement les libéraux bourgeois classiques qui essaient de nous convaincre que la démocratie est supérieure a tout autres régimes, mais c'est la totalité des partis pseudo-ouvriers, (Socialistes, staliniens, trotskistes,…) qui basent leur politique contre-révolutionnaire sur l'affirmation que la classe ouvrière se rapprocherait du socialisme par la conquête et la défense de la totalité des droits et libertés. L'exemple du NPA, ou de Lutte Ouvrière qui se présent en nous disant qu'ils ne comptent nullement être élus, mais qu'ils sont là  pour nous dire "qu'il nous faudra lutter quel que soit l'élu pour obtenir des "réformes"…  

 

"Lutte Ouvrière" est un cas de figure qui appartient a celle de l’électoralisme des tribuns rédempteurs, ceux qui veulent faire entendre la voix des travailleurs à l’intérieur de l’hémicycle de la classe bourgeoise, pour eux les travailleurs doivent faire entendre leurs ressentiments d’injustice, d’iniquité et de souffrance. C’est la vision des Trotsko- évangélistes qui s’adresse à l’âme profonde de la bourgeoisie, ils ne s’adressent pas à une classe antagonique qui impose sa dictature, mais a des brebis égarées, une classe inhumaine, égoïste, etc… Au pire, ils se substituent à la lutte de classe pour faire entendre la voix aphone des travailleurs, en réalité, il ne s’agit là que de faire entendre la voix de son maître. Votez "pour" ou votez "contre" qui vous voulez… L'important étant de participer à cette liesse populaire. 


Pire encore la démagogie électoraliste de l'extrême gauche trotskiste qui entretiennent l’illusion qu’une phase de transition à l’intérieur même du capitalisme est possible comme le fait le "NPA" et "Lutte ouvrière", qui surf sur le mythe stalino-fasciste de Doriot et ses deux cents familles les plus riches de France " dans les années ou le P'C'F avait le vent poupe. Lutte Ouvrière... Réactualise le mythe par les "huit" milliardaires possédants autant de richesses que la moitié de l’humanité en évitant d'expliquer ce qui justement permet qu'une bande de pilleurs d'accumuler ces richesses : c'est-à-dire l'État des bourgeois, l'État instrument du capitalisme et de ses larbins d'élus. 

 

Le capitalisme, ça ne se réforme pas ça se détruit : par l'abolition de la valeur, par l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme, par l'appropriation des nouveaux moyens de production, qui entre les mains de la bourgeoisie ce retourne contre nous et, ne peuvent que nous entraîner vers la pire catastrophe que l'humanité n'a connue ! Oui, ces nouveaux moyens de production nous appartiennent pour satisfaire nos besoins et ceux de l'humanité tout entière !


Nous combattons et nous devons combattre tous ceux qui émettre l’idée de pousser l'État, cette institution bourgeoise dans une pseudo-direction prolétarienne « de l’intérieur » ou « de l'extérieur », en nous leurrant sur sa nature, en nous présentant l'État bourgeois et sa putain de démocratie comme une entité neutre, alors qu’en fait, c’est une structure dont la bourgeoisie s'est dotée pour imposer sa domination de classe. 


La participation "citoyenne", "électoraliste" est le résultat d'un renoncement définitif de la perspective révolutionnaire et signifie l’acceptation de notre esclavage et de la paix sociale avec notre ennemie. 

 

Nous n'avons pas besoin de porte-parole, notre voix, nous la ferons entendre dans nos luttes, dans la rue par-delà les frontières de l'Europe, solidaire de nos frères et de nos sœurs de classe. À bas le citoyennisme, Vive la communauté humaine mondiale, a bas la production marchande, produisons pour la satisfaction de nos besoins et réciproquement de l'humanité tout entière. 

 

vive la révolution sociale, vive la fraternité, vive l'internationalisme. 

 

 NI DROITE  NI GAUCHE

   LUTTE RÉSOLUE EN DEHORS ET CONTRE LES SYNDICATS ET SES PARTIS QUI, AU GOUVERNEMENT COMME DANS L'OPPOSITION  TRAVAILLENT A DÉFENDRE LE CAPITAL, A  DIVISER ET A RÉPRIMER LES LUTTES DES PROLÉTAIRES

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 23:10

 

Publié le 25 Novembre 2015 par Agustin Guillamon in théorie

Le défaitisme révolutionnaire

Hier:

Le défaitisme est une tactique politique ayant pour objectif de propager le découragement dans son propre pays par des communiqués ou des idées pessimistes quant à l’issue d’une guerre ou de toute autre entreprise. Le défaitisme révolutionnaire est impulsé par quelques minorités dans un pays en guerre contre leur propre gouvernement, avec le but de favoriser le mouvement révolutionnaire. Il s’oppose résolument à l’union sacrée, c’est-à-dire, à l’unité nationale de toutes les classes avec le seul but d’obtenir la victoire de la "Nation" sur l’ennemi.

 

Le défaitisme révolutionnaire rompt avec cette union sacrée entre classes et lutte contre sa propre bourgeoisie afin de parvenir à la défaite de sa propre nation. Il n’y a pas d’autre horizon que l’internationalisme, la paix et la révolution sociale.

Bien qu’il ait déjà été utilisé de façon sporadique pendant la guerre franco-prussienne de 1870, le terme a été popularisé pendant la première Guerre mondiale, en tant que proposition des révolutionnaires de lutter contre son propre gouvernement au nom de l’internationalisme prolétarien, afin de parvenir à une issue révolutionnaire en mesure de mettre fin à la guerre. Il a obtenu un certain succès en Russie, Allemagne, Italie, Hongrie, Roumanie ... et à l’été de 1917, a sérieusement menacé l’armée française, avec des émeutes de régiments entiers et des désertions en masse. Clemenceau, Pétain et le haut-commandement militaire firent de petites réformes en recourant, en même temps, à l’exécution sélective, décimant les régiments insurgés contre leurs propres commandants.

 

A l’automne 1917, les soldats sont revenus à l’obéissance, pleins de haine et de ressentiment contre leurs officiers et les hommes politiques, bien qu’ils aient obtenu que la stratégie de l’État-Major abandonne les grandes offensives et leurs conséquences sanglantes pour une guerre de tranchées simplement défensive.

 

Mais la tactique du défaitisme révolutionnaire a démontré en France son incapacité à mettre fin à la guerre ou à déboucher sur des insurrections révolutionnaires.

 

Pendant la guerre civile espagnole, il y a eu quelques tentatives d’application du défaitisme révolutionnaire. La plus importante était celle promue par Bilan et Les Amis de Durruti. Bilan a appliqué un défaitisme abstrait et idéaliste, entre autres parce qu’ils n’avaient pas la capacité d’intervenir ou d’influencer un minimum la classe ouvrière espagnole.

 

Il ne faut pas mépriser ou ridiculiser les thèses ou les positions théoriques de la Fraction, mais on devrait se poser la question de la nature marxiste de celles-ci, car un marxisme critique sans la capacité opérationnelle d’intervenir dans la réalité sociale et historique n’est pas du marxisme : c’est de la philosophie.

 

Ceux qui sont obsédés par la défense opiniâtre de Bilan tombent dans l’idéalisme, déjà fustigé par Marx dans la thèse 11 sur Feuerbach.

 

La Fraction italienne de la Gauche communiste, publiait Bilan en français et Prometeo en italien, considérait que la guerre civile espagnole était une guerre impérialiste entre la bourgeoisie démocratique et la bourgeoisie fasciste.

Les mots d’ordre de Bilan sur le sabotage de l’industrie de guerre, la fraternisation sur le front avec les fascistes, de ne prendre parti pour aucune des bandes impérialistes en lutte, etc., étaient des mots d’ordre abstraits, idéologiques et dans la pratique réactionnaires, dont le principal défaut était son inefficacité, son incapacité à les transformer en action concrète : ils étaient sans valeur. Mais, oui, c’étaient des thèses théoriques très brillantes, qui avait l’air très bien dans les pages de Bilan.

 

Son application pratique, absolument impossible pour le petit groupe d’étrangers de la Fraction, sans aucune influence sur la classe ouvrière barcelonaise ou catalane, était réactionnaire parce qu’elle impliquait la collaboration avec les fascistes et les aidait à rompre le front républicain, ouvrant les portes à l’armée de Franco.

 

Bilan a fait la seule chose qu’il pouvait faire: défendre ses positions sur le papier. Ceux qui ont mis en pratique un défaitisme révolutionnaire dévastateur et actif ont été Les Amis de Durruti. Le fondement même de l’Association des Amis de Durruti a pris naissance comme point final d’un processus de défaitisme révolutionnaire : Le 20 octobre, 1936, a été décrétée la militarisation des milices, qui devait prendre effet le 1er novembre.

Les miliciens de la Fraction décidèrent de quitter le front parce qu’ils considéraient que la guerre civile espagnole s’était transformée définitivement en une guerre impérialiste. Les différentes colonnes anarchistes, comme dans tant d’autres domaines, ont résisté plusieurs mois à l’application de ce décret.

 

Le rejet de la militarisation des Milices populaires a créé un sérieux malaise dans différentes unités de miliciens libertaires, qui se concrétisa lors de la réunion plénière des colonnes confédérales et anarchistes réunie à Valence du 5 au 8 février 1937. Pablo Ruiz y a participé en tant que délégué des miliciens de la Colonne Durruti de Gelsa secteur réticent à la militarisation, et les frères Pellicer comme représentants des miliciens de la Colonne de Fer. Dans le quatrième groupe de la Colonne Durruti, dans le secteur Gelsa, se développa une désobéissance ouverte aux ordres reçus des Comités régionaux de la CNT et de la FAI pour qu’ils acceptent la militarisation.

 

L’hostilité entre les miliciens de la Colonne Durruti qui acceptaient la militarisation, et ceux qui la rejetaient, a créé de graves problèmes, qui étaient sur le point de provoquer un affrontement armé, et qui a été canalisée à travers la création d’une commission de la Colonne, dirigée par Manzana, qui a soulevé la question au Comité régional. À la suite de ces discussions, il a été décidé de donner à tous les miliciens la possibilité de choisir, dans un délai de quinze jours, entre deux alternatives : l’acceptation de la militarisation imposée par le gouvernement républicain, ou l’abandon du front.

 

Pablo Ruiz, délégué du quatrième groupe de la Colonne Durruti à Gelsa dirigeait environ 800 miliciens qui ont décidé, en dépit de toutes les pressions, d’abandonner le front, en emportant les armes, pour descendre à Barcelone et fonder une organisation révolutionnaire pour s’opposer à l’abandon constant des principes anarchistes et à la contre-révolution en cours. Ces miliciens ont été à l’origine de la fondation du Regroupement des Amis de Durruti. En mai 1937, le Regroupement avait imprimé cinq mille cartes de militants ; quatre cents d’entre eux ont lutté sur les barricades contre les républicains et la gauche socialiste et stalinienne.

 

Le Regroupement des Amis de Durruti a été officiellement créé le l7 mars 1937, bien que ses origines remontent à octobre 1936. L’"Agrupacion" se situe au confluent de deux courants majeurs : l’opposition des miliciens anarchistes de la Colonne Durruti à la militarisation des Milices populaires, et l’opposition au gouvernementalisme, qui a trouvé sa meilleure expression dans les articles de Jaime Balius (mais pas seulement de Balius) dans Solidaridad Obrera, de juillet à novembre 1936, dans Ideas, à partir de décembre 1936 jusqu’à avril 1937, et dans La Noche, de mars à mai 1937.

 

Les deux courants, le "milicien" rejetant la militarisation des Milices Populaires, représenté par Pablo Ruiz, et le «journalistique» critique du collaborationnisme gouvernemental de la CNT-FAI, dirigée par Jaime Balius, s’opposaient à l’idéologie opportuniste et collaboratrice de la Confédération (qui a servi d’excuse à l’abandon des principes caractéristiques et fondamentaux de l’anarchisme), incarnée avec des nuances différentes, par Federica Montseny, Juan Garcia Oliver, "Diego Abad de Santillán" ou Joan Peiró, entre autres.

 

Le défaitisme révolutionnaire des Amis de Durruti était quelque chose de très concret et réel, et donc révolutionnaire; en comparaison, le défaitisme abstrait et idéaliste de Bilan était inutile ou verbeux, et donc réactionnaire.

 

L’indigence de Bilan était telle qu’il a toujours ignoré qui étaient et que faisaient Les Amis de Durruti: de Paris tout était théoriquement parfait et il était très facile de pontifier dans de beaux articles sur des événements et des choses qui étaient très lointaines et étrangères.

 

Il n’y a là aucun doute, aucune nuance: Les Amis de Durruti mirent en pratique l’un des épisodes de défaitisme révolutionnaire les plus remarquables de l’histoire du mouvement ouvrier et révolutionnaire: 800 miliciens ont quitté le front d’Aragon, les armes à la main, pour aller à Barcelone avec l’objectif de lutter pour la révolution fondant un groupement des Amis de Durruti qui, en mai 1937, a tenté de donner une orientation révolutionnaire au soulèvement des travailleurs contre le stalinisme et le gouvernement bourgeois de la Generalitat. Ce fut ainsi, cela s’est passé ainsi. Les militants de la Fraction, à Paris, se sont contentés de pontifier dans des articles publiés dans Bilan et Prometeo, avec un succès variable, sur cette insurrection lointaine et étrangère.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il y eut très peu de cas de défaitisme révolutionnaire, parce les masses ont été aveuglées par le choix entre la démocratie et le fascisme face à l’alternative révolutionnaire entre le capitalisme (fasciste ou démocratique) et le communisme. Alternative communiste qui, de plus, apparaissait déformée de manière grotesque par le despotisme stalinien.

 

Seules de petites minorités, presque sans influence sociale réelle, lancèrent des mots d’ordre de transformation de la guerre impérialiste en guerre civile révolutionnaire.

 

Parmi ces minorités, se détachait le Groupe espagnol de la Quatrième Internationale au Mexique, qui dans le magazine Revolución, édité au Mexique, publiait les articles de Munis et de Benjamin Péret sur la guerre impérialiste, dénonçant les massacres des bombardements allemands sur Londres, les bombardements américains sur villes allemandes, ou le nationalisme réactionnaire étroite de la Résistance française.

 

Un autre exemple notable furent le Juif autrichien Georg Scheuer et le groupe RK (Communiste-Révolutionnaire), qui a pratiqué le défaitisme révolutionnaire parmi les soldats allemands de l’armée hitlérienne, avec des tracts et de la propagande appelant à la désertion de l’armée allemande d’occupation, en France.

 

Leurs actions dépassent l’imagination débordante d’un roman d’aventures. Comme Juifs germanophones dans la France occupée ils avaient besoin de papiers d’identité falsifiés, et pour cela, ils falsifiaient les documents de mutilés de guerre, car de cette manière ils obtenaient des billets de train moins chers. Une militante du groupe étant séquestrée par la Gestapo dans un hôpital français, le groupe se déguisa en commando de la Gestapo, effraya les gardes fascistes de Vichy et la libéra sans tirer un coup de feu. À la Libération de Paris, en août 1944, Scheuer a participé à la grève avec occupation et autogestion de l’usine Renault, possédée par un collaborateur de premier plan, mais la tentative révolutionnaire a lamentablement échoué face au poids écrasant de la restauration capitaliste.

 

 

Le défaitisme révolutionnaire

Aujourd’hui:

 

Dans le cadre de la guerre de classe en cours, le défaitisme révolutionnaire se déroule sur cinq fronts :

 

1. Celui des armées nationales opérant dans d’autres pays pour de soi-disant missions de paix. Quels intérêts défendent-elles si ce n’est ceux du capital financier international ? Quelle paix peuvent apporter des légionnaires, des policiers, des mercenaires et autres?

 

2. Derrière l’invention ou l’exagération de la menace terroriste antisystème ou islamique se cache le développement d’une offensive politique et militaire contre toutes les libertés et les droits démocratiques dans les pays occidentaux. A moyen terme, les coupes sociales et les libertés sont incompatibles.

 

Les différentes lois liberticides et anti-terroristes sont le début d’un chemin qui mène vers un autoritarisme politique sans limites, ce qui conduit à des dictatures plus ou moins camouflées sous d’innocentes fioritures démocratiques et des élections pour un choix entre le mauvais et le pire.

 

3. Les interdictions étatiques des migrations sont des massacres de masse et une parodie pour les réfugiés politiques.

4. La guerre sociale contre les marginalisés, les chômeurs et les précaires prend aujourd’hui la forme d’une guerre de l’État contre les secteurs les plus défavorisés de leurs populations, qui a ses champs de bataille dans les quartiers et les ghettos.

 

5. La tactique défaitiste signifie aujourd’hui la dissolution de toutes les armées, de toutes les polices, de toutes les frontières, de tous les États, comme seule solution de survie pour tous ceux qui n’ont aucun pouvoir de décision sur leur propre vie et qui subissent la farce de quelques élections dans lesquelles on élit quelques représentants qui ne peuvent rien faire d’autre, quelle que soit leur volonté, que renforcer le système et appliquer sa logique destructive et antipopulaire au profit des multinationales et du capital financier.

 

Agustín Guillamón, 20 nov. 2015

[traduction de l'espagnol]

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 15:11

 

Contrairement au commentaire que fait Pantopolis sur l'analyse de le GIGC, non seulement le GIGC surestime la capacité actuelle de la classe ouvrière en France, mais elle reste, comme la plupart des organisations de la gauche communiste, étrangère à une action de classe et là où Pantopolis trouve des points positifs, nous, nous ne trouvons que des faiblesses. Pour nous, il n'est pas question de lutter contre telle ou telle mesure en reprenant les mots d'ordre lancé par les forces les plus réactionnaires que sont les syndicats. Aujourd'hui, les "luttes" syndicales sont des non-luttes, elles ne sont pas sur le terrain revendicatif du prolétariat. Nous devons combattre tout organisme qui par l'énoncé de ses revendications n'attaque pas et ne vise pas à attaquer l'accumulation du capital et donc par là même, le capital et l'exploitation. Or, les revendications syndicales sont toutes réactionnaires, aucune n'attaque la plus-value sauf dans certains cas lorsqu'il faut prendre le train en marche pour mieux pouvoir l'arrêter plus tard.

 

L’attaque de la bourgeoisie sur le code du travail a simplement conduit les syndicats à renforcer l’idée d’une exploitation acceptée !

 

La loi travaille dite Loi El Khomri aurait dû être l'occasion pour les révolutionnaires, de s'attaquer à cette belliqueuse classe bourgeoise, d'avancer une attaque en règle par une revendication qui vaut pour la classe ouvrière toute entière ; celle de la répartition du travail entre tous les travailleurs (actifs/chômeurs) par une réduction massive du temps de travail sans diminution de salaire ! Cette revendication ne signifie pas qu'on se complaît dans l'esclavage, mais parce qu'on est solidaire de nos frères de classes, tant que les classes ne seront pas abolies par notre force. Avancer des mots d'ordre qui s'attaquent au capital ce n'est pas trahir le " but final", mais au contraire, c'est en prendre le chemin.

Qu'on nous explique comment espérer une solidarité de classe si la moitié de celle-ci ne peut se reconnaître dans une revendication d’où elle en est exclue : le travail !

 

Rien en dehors du rejet de la “ loi travail ” (dite loi El Khomri), Rien, aucun mot d'ordre mobilisateur sur nos conditions de notre vie de merde n'a émergé qui aurait pu mobiliser la classe ouvrière, les chômeurs, les précaires, les retraités, les laissés-pour-compte de cette ignominieuse et mortifère société…. Seule "la loi travail" à monopolisé la "colère" ouvrière par l'initiative des syndicats qui ont muselé les grèves et les manifestations par des slogans des plus dégueulasses "On ne touche pas au code du travail", " la loi travail, on n'en veut pas", "la loi El Khomri, loi connerie". Pendant qu'en Allemagne 110.000 grévistes de l'industrie réclament des hausses de salaire, nos vaillants défenseurs du code du travail se gardent bien de l'ébruiter et oui, cela aurait pu donner des idées.

Notre problème n'est pas dans la conservation de nos conditions d’esclaves salariés, mais dans la transformation des rapports de production, c'est-à-dire avant tout dans la destruction du capitalisme mondial. La question est donc la même pour le prolétariat du monde entier.

 

Dans la réalité, cette manifestation de "colère" n'a telle pas été artificiellement provoquée pour "crever l'abcès avant qu'il n'explose à la gueule de cette société". La réforme du code du travail, la bonne blague ! Ce n'est pas à un code que nous voulons mettre fin, c'est à notre esclavage ! Pour nous, c'est quotidiennement que nous subissons des conditions de travail de plus en plus dégueulasses, des cadences infernales, des heures supplémentaires non payées, des menaces de licenciement, des récupérations de congés aménagés au bon vouloir des patrons, alors autant dire que le code du travail et sa législation, il y a belle lurette que le patronat s'en fout. Cerise sur le gâteau la réforme des prud'hommes pour éviter à nos exploiteurs de perdre de l'argent ? Allez donc voir les infirmières dans les hôpitaux, les ouvriers de chez Michelin, de chez Goss, de chez Smart, chez Daimler, etc. Et dans le commerce, là ou le chantage et les menaces des patrons font rage, les patrons qui peuvent rendre le travail du dimanche obligatoire, menaçant les récalcitrants d'êtres de la prochaine charrette, la liste est longue, combien d'entre nous doivent travailler 39 ou 40 heures par semaine payées 37, il s'agit bien là de baisse des salaires qui se généralise, et de la mise aux pas pour ceux qui ont un job. La loi El Khomri ne fait qu'entériner une pratique existante, qui jusqu'alors ne dérangeait guère les syndicats.

 

Non, en réalité la classe ouvrière n'a manifesté que pour défendre la boutique syndicale pour la sauvegarde de leurs privilèges d'une collaboration séculaires, autrement dit leur gagne-pain. La crainte de certains syndicats plus particulièrement la CGT courroie de transmission du moribond Parti stalinien PCF, c'est d'être évincé des consultations sur les futur réformes sur les conventions collectives et les accords de branches réclamées à cor et à cri ... par les PME PMI. Quant au patronat, profitant d'un appui gouvernemental sans pareille, n'a fait qu'affirmer qu'il était plus que jamais aux commandes de ce gouvernement, laissant les tâches répressives aux mains de l’État de la "gauche", celle à qui il incombe d'ouvrir la voie royale vers un futur de plus en plus dégueulasse, d’où l'État d'urgence, lire l'urgence de l'État.

 

La classe ouvrière n'a pas été au-delà des directives syndicales, à aucun moment il n'y a eu de débordement, aucun affrontement, parce que le but de cette lutte n'a jamais dépassé le but fixé par les syndicats !

Alors que le GIGC dénonce avec juste raison que le retrait de la loi travail n'en finirait pas avec le capitalisme et l'exploitation… Mais il finit néanmoins par conclure "qu'un arrêt temporaire, c'est toujours ça de pris" qui redonnerait confiance à l'ensemble de la classe ouvrière dans ses forces et son combat contre le capitaliste !" Pour une prise de guerre, on ne fait pas mieux ! Autrement dit lutter pour conserver notre condition d'esclave nous redonnerait confiance à combattre le capitalisme ! Ce n'est plus une analyse, c'est un délire, un amalgame d'idées qui discrédit les bonnes intentions.

 

"Loi travail" ou pas, notre émancipation ne se trouve pas dans la conservation de notre aliénation.

Autre exemple, le GIGC parlant de la loi travail ; " son adoption légale accélérerait encore la détérioration toujours plus dramatique des conditions de travail et de vie des prolétaires quelle que soit leur condition, salariée, précaire, chômeur, étudiant travailleur, retraité, etc." Si cela n'est pas un encouragement du GIGC à coller au cul des syndicats, c'est quoi ? Le GIGC se lance dans une tirade complètement délirante, qu'elle aurait pu intituler « À deux doigts de la révolution » malheureusement l'envolée lyrique est foireuse non dans son style, mais dans son contenu.

 

Nous le gueulerons jamais assez "il n'y aura jamais de victoire ouvrière sans la destruction des syndicats".

Et bien évidemment, le GIGC n'échappe pas au triptyque quasi-maçonnique du C.C.I, "Crise – Guerre - Reconstruction". Nous citons le GIGC : "la crise du capitalisme est inexorable. Elle ne peut déboucher que sur une 3ème guerre impérialiste mondiale, seule “ solution ” à la crise de surproduction chronique en détruisant massivement l’excédent de forces productives, prolétaire et matériel". Rappelons encore et encore, que le capitalisme est un système de crises, quant à la guerre, il nous suffit de regarder les charniers du monde pour comprendre que la 2ème guerre n'a jamais cessé et ne cessera jamais, la guerre est un marché relatif à un produit, l'armement : qui ne fait que croître, mais a force de la prophétisé … quant à la reconstruction (mise à part la reconstitution des forces productives) celle de la finance s'en est très bien tiré, vu que le capital n'a jamais cessé d'être… Nous passons sur l'invitation du GIGC à prendre contact avec des groupes révolutionnaires communistes qui portent le combat (sans citer de nom, le GIGC disposerait-il de cellules dormantes ?) ou encore - (étendons et unifions la grève et la lutte en tenant des assemblées ouvertes à tous) porte ouverte aux beaux parleurs des syndicats... (Ne les laissons pas saboter notre combat !) : Lequel ?

 

La véritable crise, camarades du GIGC c'est celle de notre classe, et surtout celle des révolutionnaires de leurs implications dans le combat de classe, de leurs déterminations et dans la rigueur de leur analyse des événements que nous traversons. Les révolutionnaires du Groupe International de la Gauche Communiste est bien incapable d'avancer une perspective d'émancipation à la classe dont il se prétend être une avant-garde, il reste sur des bases théoriques, (voire historique Bilan&Co), extérieures à la classe incapable de lui apporter quoi que ce soit qui puisse nous conduire à la lutte finale !

 

"Notre rôle en tant qu'organisation révolutionnaire, en tant que fraction spécifique du prolétariat mondial, exige que nous ne nous limitions pas à rester béats d'admiration devant ces événements, à les décrire journalistiquement et à glorifier un prolétariat qui mérite de nombreuses critiques : la contemplation n’a jamais conduit à rien n'en déplaise à l’imbécillité de tous les ouvriéristes de la terre".

 

La classe ouvrière ne pourra développer sa lutte qu'en affrontant toutes les entraves qui la maintiennent dans son esclavage en premier lieu les syndicats, forces organisées de l'état capitaliste. Aux révolutionnaires de mettre en avant les perspectives communistes internationalistes dans leur combat, et non de flatter les faiblesses d'un mouvement.

 

"La nécessité de libérer toute l'humanité du joug du capital se trouve dans l'objectif final seul capable de nous assurer un monde sans exploitation, sans classes et sans État. Cet objectif doit toujours être mis en avant en créant et en alimentant les multiples formes d'organisation et de lutte capables de forger un vaste mouvement révolutionnaire".

 

"C'est par des mots d'ordre unificateurs qui dépassent la revendication que les prolétaires visent les rapports sociaux dans leur ensemble. C’est en attaquant de plein fouet à l'accumulation du capital dans la perspective de son abolition par la prise du pouvoir politique du prolétariat. Et c'est justement ces mesures qui restent étouffées par les entraves syndicales, en les dévoyant constamment sur la hiérarchisation, les corporations, la division salariale. Au-delà de ce champ d’action, le prolétariat ne peut proposer de positif que le communisme". 


Les syndicats contre la classe ouvrière.

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 13:52

Groupe International de la Gauche Communiste (Révolution ou guerre), 21 mai 2016.

Contre le gouvernement et l'État capitaliste,

Vers la grève étendue et généralisée à tous les secteurs de la production ? C'est maintenant !

(21 mai 2016)

Pour la première fois depuis l'annonce de la " loi travail " (dite loi El Khomri), des grèves commencent à toucher des secteurs de la production française, principalement dans les transports: routiers, trains, aéroports, dockers, marins... Qui dit grève sur les lieux de production, dit décision et action collective de classe. C'est précisément la nouveauté qui peut changer la situation et la nature de l'affrontement avec le gouvernement PS de Hollande et l'État capitaliste. Voilà pourquoi, le moment actuel - mi-mai - est certainement la dernière occasion d'enclencher une riposte ouvrière généralisée et d'imposer ainsi un rapport de force politique de classe obligeant la classe dominante française et son État, le gouvernement, ses forces politiques de gauche comme de droite et ses syndicats, à reculer. Même si la " loi travail " ne fait que " codifier " dans la loi bourgeoise, de classe, l'aggravation déjà en cours depuis des années de l'exploitation capitaliste, il n'en reste pas moins que son adoption légale accélérerait encore la détérioration toujours plus dramatique des conditions de travail et de vie des prolétaires quelle que soit leur condition, salarié, précaire, chômeur, étudiant travailleur, retraité, etc.

Les syndicats et autres " nuit debout " sabotent la lutte ouvrière généralisée et unie

Une des particularités - pas la seule - des multiples Journées d'action syndicales depuis début mars a été précisément d'éviter toute décision collective de lutte à partir des entreprises et d'assemblées générales ouvrières. Ainsi, en l'absence d'AG ou comités de lutte ou de grève, des millions de travailleurs se sont retrouvés contraints de prendre une décision individuelle, à partir de leur seule conviction personnelle, quant à leur participation aux grèves des journées d'action et aux manifestations de rue. Alors même que 75% de la " population française " était contre la " loi travail " selon les sondages organisés par la classe dominante, la plupart se sont retrouvés isolés les uns des autres et dans l'impossibilité de ressentir la force collective de leur classe. C'est en grande partie ce qui explique le faible nombre de grévistes lors des journées d'action.

À cela, est venu s'additionner la méfiance face à la division du travail organisée entre le gouvernement, les syndicats " modérés " (CFDT) et les syndicats (CGT, FO, SUD supposés plus " radicaux "), face aux différentes journées d'action planifiées à l'avance, début mars, afin de saboter toute grève générale unie à tous les secteurs - le souvenir des échecs passés des mobilisations ouvrières massives de 2003, 2007 et 2010 étant encore dans toutes les mémoires.

Malgré cela, et malgré l'état d'urgence suite aux attentats parisiens de 2015 qui permet l'interdiction des manifestations et une répression accrue, la combativité et la colère générale ont continué à s'exprimer particulièrement dans les manifestations de rue. " Jeunes, moins jeunes, adultes, âgés ", salariés de toutes conditions et statuts, chômeurs, retraités, étudiants, lycéens se sont retrouvés au coude à coude face à une répression policière massive et provocatrice (et à laquelle les services d'ordre syndicaux sont venus prêter main forte à coup de battes de base-ball !). Dès les premières manifestations, 9 mars et ensuite, le sabotage syndical de la grève généralisée à tous les secteurs est devenu évident pour le plus grand nombre.
C'est face à ce vide ainsi créé - du point de vue de la classe dominante - que furent organisées à partir du 31 mars les " Nuit debout ". Dans les jours et les semaines qui ont suivi, les médias et chaînes télé d'information n'ont eu de cesse d'en faire la plus grande publicité. Et pour cause : l'idéologie " citoyenne et démocratique " de " Nuit debout " est venue renforcer le sabotage syndical en enlevant tout caractère de classe à l'opposition au gouvernement PS et au combat contre le capitalisme. Jugeons-en:

« Depuis le 31 mars, des assemblées se forment où les gens [et pas les travailleurs, ouvriers ou prolétaires] discutent et échangent. (...) L'humain [sic!] devrait être au cœur de nos dirigeants. (...) Chaque jour, nous sommes des milliers à occuper l'espace public pour reprendre notre place dans la République » (!) (En-tête du Bulletin quotidien Nuit debout, 22 avril, nous soulignons).

Comme si les intérêts de classe, de la classe exploitée et révolutionnaire, pouvaient s'accorder avec la " République ", c'est-à-dire avec l'État de la classe capitaliste. Comme si " nos " dirigeants, au service du capitalisme, pouvaient se soucier plus de " l'humain " - sans doute les plus naïfs et ignorants veulent-ils dire la classe exploitée - que du maintien à flot de " leur " capital national face aux concurrents ; et plus généralement de la survie du capitalisme.

Or, la crise du capitalisme est inexorable. Elle ne peut déboucher que sur une 3 e guerre impérialiste mondiale, seule " solution " à la crise de surproduction chronique en détruisant massivement l'excédent de forces productives, prolétaires et matériel. Se ranger derrière l'État démocratique bourgeois, c'est non seulement l'assurance que nos luttes de résistance contre la détérioration de nos conditions de vie et de travail courent à l'échec, que nous ne réussirons même pas à limiter les attaques du capital ne serait-ce que temporairement, mais aussi qu'aux sacrifices économiques croissants succéderont les sacrifices massifs de nos vies dans un massacre impérialiste généralisé.

C'est comme classe exploitée et révolutionnaire qu'il faut généraliser et unifier le combat

Membres de la classe ouvrière, de la classe exploitée, du prolétariat international, notre place n'est pas dans la République démocratique bourgeoise qui nous envoie ses CRS aujourd'hui, et demain l'armée. Notre place est dans la lutte ouvrière, prolétarienne, contre le capitalisme, son gouvernement, ses forces politiques de gauche (PS et PC au premier chef) comme de droite, ses syndicats, sa police et sa justice. L'État bourgeois n'est pas notre État. La France, comme tous les autres nations, n'est pas notre " pays ". Les prolétaires n'ont pas de patrie, ni de nation, et encore moins de République démocratique bourgeoise, à défendre.

​​​​​​​Après deux mois et demi d'hésitation générale, le fait que, depuis le 17 mai, certains secteurs de la production aient collectivement décidé la grève et l'extension du combat fournit l'occasion que beaucoup attendait pour se lancer à leur tour dans la bagarre. Attendre encore risque fort de faire rater l'occasion d'un combat généralisé et uni qui puisse faire reculer le gouvernement et son attaque. Nulle illusion : le retrait de cette loi n'en finirait pas avec le capitalisme et l'exploitation. Mais il porterait un coup d'arrêt temporaire et relatif - toujours cela de pris - à l'aggravation de l'exploitation que la bourgeoisie ne manquera pas de relancer. Et redonnerait confiance à l'ensemble de la classe ouvrière dans ses propres forces et son combat contre le capitalisme.

Alors, partout où c'est possible - en particulier dans les plus grandes entreprises et usines :
tenons des assemblées générales pour décider de la grève ;
nommons des comités de grève élus et révocables ;
organisons des délégations massives vers les entreprises et usines proches ;
étendons et unifions la grève et la lutte en tenant des assemblées ouvertes à tous ;
disputons aux syndicats et partis de gauche la direction et le contrôle de la lutte, des assemblées, des décisions, des actions et des mots d'ordre. Ne les laissons pas saboter notre combat.

La lutte ouvrière est autant économique que politique; c'est-à-dire contre l'État bourgeois, l'organisation centralisée de la classe capitaliste, son gouvernement (qu'il soit de droite ou de gauche) et ses organes politiques, syndicaux, et répressifs. Aux travailleurs les plus combatifs et conscients des enjeux historiques :

n'hésitez pas à vous porter à la tête de ce combat politique de classe ;
regroupez-vous en comité de lutte et de mobilisation " inter-entreprise " et " interpro ";
rapprochez-vous, prenez contact, venez discuter et lutter aux côtés des groupes révolutionnaires communistes qui portent et assument à la fois ce combat politique quotidien et la perspective révolutionnaire et internationaliste d'une véritable société communiste.
Il en va de la défense de nos intérêts de classe immédiats, économiques et politiques. Il en va aussi de la destruction de ce monde de misère et de guerres croissantes.

Le Groupe International de la Gauche Communiste (Révolution ou guerre), 21 mai 2016.

Nous écrire à : intleftcom@gmail.com - adresse de notre site web : www.igcl.org

(Ne pas jeter sur la voie publique)

 

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 23:02

LOI TRAVAIL : ON NE LUTTE PAS CONTRE DES LOIS REACTIONNAIRES, ON LES DETRUIT

PAR LA REVOLUTION SOCIALE

Toutes les crapules du gouvernement autant que celle des syndicats CGT FO SUD CFDT, chacun dans leur rôle respectif peuvent se féliciter d’avoir réussi à mobiliser le plus important mouvement social depuis les dix dernières années, mais les intérêts des syndicats sont bien différents des nôtres.

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Sans minimiser le projet de cette loi crapuleuse, pour nous, le code du travail qu’il soit modifié ou non par la (loi travail) dit loi El Khomri,, restera toujours la loi des bourgeois qui s’autorise le droit de nous exploiter comme bon leur semble. Certes, les patrons pourront fixer les horaires, les salaires et les licenciements à leurs convenances, mais rien n’empêchera la classe ouvrière de se faire justice !

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Devons-nous pour autant « lutter pour garder l’ancien code du travail ou lutter pour nous émanciper à tout jamais de “l’esclavage salarié“ ?

Avons-nous donc autant de mépris de nous-mêmes au point d’être aveuglé devant la perspective qui s’offre à nous, celle de nous émanciper d’un système qui ne peut être que de plus en plus réactionnaire !

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Nous sommes des prolétaires et c'est nous qui produisons les moyens de reproduire notre existence, nous sommes la force énorme capable de balayer ce système qui nous condamne à travailler, à produire non pour satisfaire nos besoins, mais ceux d'une classe qui se nourrit de nos vies et nous fout aux ordures après usage.

Les syndicats ont tous fait pour diviser la classe ouvrière, en se gardant bien de reprendre le mot d’ordre d’une “ grève générale ». Pour la simple raison qu’une grève générale aurait été beaucoup plus risquée, tant pour les syndicats que pour la bourgeoisie dont ils restent les principaux garants.

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Dans une grève générale, la loi El Khomri, l’idiote utile de ce gouvernement, n’aurait suscité qu’un ricanement de mépris pour s’étendre à une cause beaucoup plus sérieuse.

En regardant de plus près la loi travail, nous comprenons mieux ce qui a fait réagir les syndicats, c’est principalement la trouille de perdre leur représentativité dans les branches professionnelles. Une partie de la loi travail visant à court-circuiter les syndicats en supprimant leur représentativité dans les accords de branches professionnelles. La manœuvre de Valls et Gattaz du MEDEF, étant de donner aux petites et moyennes entreprises de ne plus être sous la tutelle des conventions collectives régissant les branches professionnelles. Autrement dit ; la trouille de la CGT FO étant de sauvegarder une partie de leur gagne-pain.

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De manifestations en manifestations, calqué sur les débats parlementaires pour bien montrer au gouvernement qu’ils détenaient une force incontournable. Pendant que dans le dos des manifestants les syndicats CGT des différentes corporations (branches) magouillaient pour obtenir quelques garanties principalement celle des secteurs clefs tel les transports, négociation à la SNCF, les enseignants, etc… Du jour au lendemain, la volte-face de Martinez et Mailly, sont passés du retrait total de la loi El Khomri à quelques articles qui devaient être revisités.

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Après avoir fait passer la CGT pour un syndicat jusqu'au-boutiste, rien de tel pour revivifier un syndicalisme moribond, le Premier ministre Valls n’ayant plus (parait-il) de majorité a l’assemblé nationale, dégaine le 49-3 pour faire passer sa loi et remet le couvert en interdisant les manifs “processions“ syndicales. Ce qui a donné un tollé général « de tous nos démocrates de gauche, Trotskistes bille en tète, réaffirmant par là leur attachement à la démocratie bourgeoise, C’est-à-dire le droit des bourgeois de continuer à nous exploiter et celui des syndicats à négocier le prix de notre exploitation… Démocratiquement bien sûr !

Les luttes sociales, se moquent bien de savoir si elles sont légales ou illégales ! Et ce n’est certainement pas des avortons vaniteux qui arrêterons le cours de l’histoire lorsque sonnera l’heure de leur défaite !

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Encore une fois dans l’épicerie syndicale, il n’y a pas de syndicats rouges ou de syndicats jaunes, il n’y a que des syndicats dont la fonction est de nous maintenir dans nos conditions d’esclavage salarié, celle de toutes les précarités suivant l’offre et la demande, suivant la conjoncture économique du capitalisme, c’est ce qu’ils appellent la flexisécurité et pour nous la flexiprécarité. « Je prends quand j'ai besoin, je jette quand je n'ai plus besoin », mais il n’y a là rien de nouveau, qui nous ferait regretter un bagne pour un autre.

Les syndicats n’ont cherché qu’à contribuer à l’élaboration du code de notre exploitation, à sauvegarder leur privilège de parasites, car c’est bien en maintenant nos conditions d’esclave que tous les syndicats et les faux partis « communistes » , « socialistes », vivent grassement et confortablement !

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REFUSONS TOUTE CAUTION OU APPUI AUX MANIFESTATIONS SYNDICALES

AVEC L'ENNEMI ON NE S'ALLIE PAS... ON LE DETRUIT.

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Ce qui importe, c'est de savoir si nous continuerons à nous soumettre à l'exploitation de la seule vie que nous ayons ou si nous allons enfin réagir contre notre condition d'hommes écrasés et humiliés ; notre seul mot d'ordre face à ces attaques ne peut qu'être que mort au capitalisme, abolition de l'esclavage salarié est pour le réaliser, détruire ce monde absurde par la révolution sociale.

Cessons de nous faire manipuler par ces bonimenteurs « de la politique et du consensus social » prenons confiance en nous, prenons notre destin en main, organisons-nous nous-mêmes. Crachons sur tous les cortèges organisés par les syndicats, car si nous ne le faisons pas cela signifie que nous sommes incapables de nous insurger contre notre putain de vie d'esclave, traité comme du bétail prêt à marcher vers l'abattoir.

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Quant aux "Nuit debout !" À Paris comme en province n’ont été que les laboratoires du Front de Gauche de Mélenchon, au mieux comme au pire des bidules pour aménager la précarité ! Rien d’autre à dire d'un phénomène répétitif qui sent le rance d’un citoyennisme encrotté.

Nous "devons tous contribuer à l'union grandissante du prolétariat. Nous devons créer le rapport de force nous permettant d'en finir internationalement avec le travail salarié, les classes sociales et les frontières !

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PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSONS-NOUS, SUPPRIMONS LES POLICES, LES ARMÉES. LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ...

ARMES, POUVOIR, ÉCONOMIE AU PROLÉTARIAT !

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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 23:09

VIVE LA GRÉVE GÉNÉRALE

Le capitalisme français, administré politiquement par la social-démocratie, a décidé de manière formelle d’autoriser les licenciements sans aucun motif, d’augmenter les heures de travail, de baisser les charges patronales, de précariser les emplois, de nous faire bosser le dimanche, de diminuer les indemnités de chômage, d’augmenter l’âge du départ a la retraite pour ne percevoir qu’une aumône, de diminuer en catimini les diverses prestations sociales…

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Cette clique de bourgeois qui veulent nous présenter leur politique “sociale “comme “des avancées qui vont dans le bon sens“ et elle consiste en quoi ces avancées à verser des centaines de millions d’euros, sous des formes diverses, aux patrons de l’industrie et leurs actionnaires. Non-rien n’a changé dans la gestion du capitalisme qu’elle soit gérée par la Social-démocratie ou par les Républicains-démocrates, le discours et les faits sont les mêmes, tous s’accordent (gouvernement, opposition, patronat, État, syndicats) approuvent sinon sur les modalités, et la quantité, tout au moins sur la nécessité d’ouvrir la vanne aux licenciements pour permettre à l'appareil industriel de la France de s’automatiser, de se robotiser ,de se moderniser, pour qu'elle soit compétitive sur le marché capitaliste mondial et de fait créer encore plus de chômage en nous jetant à la rue comme des marchandises excédentaires...

...NE LAISSONS PLUS PERSONNE NÉGOCIER A NOTRE PLACE

Alors, pour stopper l’hémorragie, une solution s’impose : mais ce n’est certainement pas faire appel à la légitimité du droit bourgeois pour régenter “un capitalisme a visage humain“ ni le “contrôle des comptes des entreprises par les ouvriers“ cheval de bataille de tous les opportunistes qui voudrais faire des ouvriers des garants du bon fonctionnement du capital allant peut-être même jusqu'à planifié les licenciements de leur frère de classe ...

...LES PETITS BOULOTS = LES GRANDES MISÈRES

Non la solution qui s’impose est celle d’en finir de ce système nauséabond, de la nécessité d’une révolution sociale, de la prise du pouvoir par la classe ouvrière pour qu’elle prenne enfin son destin en main pour instaurer une économie basée sur les besoins réels de l’humanité et non sur l’accumulation des richesses !

Le devoir des révolutionnaires n’est pas de chialer leurs jérémiades sur le sort qui s’abat sur le dos de la classe ouvrière mais bien d'en appeler en a ce que celle-ci est historiquement contrainte de faire. Pour cela, il n'y a qu’une seule solution, une lutte unifiée de l’ensemble de la classe ouvrière, pour une lutte unifiée au-delà des corporatismes qui devra embraser tous les pays d’Europe par-delà en rejetant tous les chauvinismes. À l’heure ou le capitalisme se déplace à vitesse de la lumière, ou la nation n’est plus qu’une unité de marchandise – d’esclaves à exploiter ou à mettre au rebut, il est criminel de continuer.

...VOTRE ÉTAT D’URGENCE N’EMPÊCHERA PAS NOTRE VIOLENCE

Une chose doit être claire pour nous : sans notre soumission, ils ne sont rien. Lorsque nous agissons, ils tremblent. Lorsque nous nous organisons par nous-mêmes en dehors et contre les syndicats (collabos, apôtres du consensus, de la négociation, bref de la paix sociale), malgré leur "respectabilité démocratique", ils emploient la force de leur État, preuve s'il en est, de la crainte et de la haine qu'ils ont pour ceux d'en bas. . Il faut renouer avec la lutte de classe, qui n'admet pas de camisole de force.

* Il faut refuser les sempiternels bavardages sur les impossibilités "momentanées" qu'aurait l'économie à satisfaire nos revendications. Nous avons que trop donner !

* Il faut refuser tout licenciement, non parce qu'on se complaît dans l'esclavage, mais parce qu'on est solidaire de nos frères de classe, tant que les classes ne seront pas abolies par notre force.

* Indépendamment de la conjoncture économique, nous devons réclamer moins de travail et plus de salaires réels, par la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire...

* Il faut, lorsqu'une grève éclate, refuser de s'enfermer sur le lieu de travail. La solidarité de nos frères de classe se gagne par la lutte et dans la rue. .

La" conscience révolutionnaire de classe ne tombe pas du ciel, elle s'acquiert par le combat sans trêve contre l'ennemi qui ne nous considère que comme une masse malléable. Y en a marre des grèves spontanées que ces mêmes appareils, qui par la magouille arrivent à stopper et à vider de leur contenu.

Revendiquer, oui, mais pour ne plus avoir à le faire. Nous devons tous contribuer à l'union grandissante du prolétariat. Nous devons créer le rapport de force nous permettant d'en finir internationalement avec le travail salarié, les classes sociales et les frontières !

Tract libre

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